Maroc : la police introduit de nouvelles infractions de la route

18 août 2019 - 17h40 - Maroc - Ecrit par : I.L

De nouvelles dispositions ont été introduites dans le Code de la Route marocain. Ce changement intervient avec l’application d’infractions nouvelles qui s’ajoutent à celles déjà prévues par la loi.

Les infractions contenues dans les nouvelles dispositions du Code de la Route marocain seront sanctionnées avec la dernière rigueur, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. La même source rapporte que certaines de ces infractions ne concernent pas la conduite mais l’état technique du véhicule.

Avec ces nouvelles dispositions, les automobilistes ne pourront plus placer des caméras à l’intérieur de leurs véhicules, à l’exception de la banquette arrière, réservée aux passagers, ceci, pour éviter de détourner l’attention du chauffeur pendant la conduite.

L’autre infraction nouvelle passible de contravention est l’absence d’un avertisseur sonore à l’intérieur du véhicule. A cela s’ajoutent les lames de balayage des essuie-glaces, sans oublier le clignotant qui devient obligatoire comme l’indicateur de changement de direction. Les nouvelles infractions prennent en compte également les feux de détresse, rendus obligatoires, pour ne pas perturber la circulation aux autres usagers de la route.

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), quelques semaines plutôt, avait adopté un système de gestion des Amendes transactionnelles et Forfaitaires (ATF) concernant les contraventions routières. Ces nouvelles règles de la DGSN visent à rendre plus efficiente l’application du Code de la Route, sans perdre de vue une meilleure transparence et une bonne gouvernance, en matière de sécurité routière.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Routier - Code de la route marocain

Aller plus loin

Maroc : les auteurs d’infractions routières plus durement sanctionnés

Au Maroc, certaines infractions routières seront plus sévèrement punies. Tel est le vœu de la Gendarmerie royale qui mise sur la correction de certaines lacunes judiciaires.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Taxis contre Indrive : quand la rue marocaine devient un ring

La Coordination nationale et le Bureau régional de l’Organisation nationale pour les droits humains et la défense des libertés au Maroc appellent les autorités responsables du secteur des transports à trouver des solutions efficaces pour résoudre le...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Le projet TGV Kénitra-Marrakech avance à grands pas

L’Office national des Chemins de fer (ONCF) s’active pour la réalisation du projet de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. Il vient de débloquer environ 695 millions de dirhams.

Autoroutes du Maroc sous le feu des critiques

De nombreux Marocains sont mécontents de la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM). À l’origine de ce mécontentement, la mauvaise qualité des aires de repos et de la cherté de leurs produits et services.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

La police marocaine exemptée de contrôle de vitesse

Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.