La position géostratégique du Royaume, le potentiel humain exceptionnel dont il dispose ainsi que sa stabilité politique et économique, sont les principales raisons expliquant l’engouement des investisseurs étrangers pour le Maroc. Celui-ci a produit 108 743 véhicules en 2012, selon les chiffres dévoilés par l’Organisation internationale des constructeurs automobiles.
Cette croissance de 83 % par rapport à 2011, a permis au Maroc de devenir le premier constructeur automobile d’Afrique du Nord, détrônant ainsi l’Egypte. A l’échelle du continent africain, le Royaume est désormais deuxième, derrière l’Afrique du Sud.
A ce rythme, les spécialistes prévoient que le Maroc occupera la 19e position mondiale des assembleurs de véhicules, d’ici 2017. Le Royaume compte quelque 30 sous-traitants et fournisseurs et dispose d’une industrie diversifiée et d’infrastructures de qualité répondant aux exigences des constructeurs automobiles et aéronautiques.
Ces derniers arrivent ainsi à réduire leurs coûts, grâce notamment à une main-d’œuvre qualifiée et moins chère, leur permettant d’exporter à des prix concurrentiels vers les marchés européens, mais surtout de s’ouvrir sur les marchés de l’Afrique subsaharienne qui demeurent encore peu explorés.
Le Groupe Renault, le géant français de la construction automobile, a vu juste en inaugurant une usine en décembre 2012, à Tanger, au nord du Maroc, puisque celle-ci est devenue, en l’espace d’un an est demi, la plus grande usine automobile d’Afrique. Ce succès a stimulé l’appétit d’autres constructeurs automobiles de renom, comme Toyota et Hyundai qui seraient tentés de s’implanter au Royaume dans les années à venir.