Agadir : Barrages à sec, le secteur agricole menacé
Le stress hydrique est réel à Agadir, première région exportatrice d’agrumes et de primeurs. Même si l’économie marocaine tient pour une grosse part au développement du secteur...
Malgré les nombreuses dispositions prises par les autorités, le Maroc ne pourra pas échapper à un stress hydrique aigu. La disponibilité d’eau est bien en dessous du seuil mondial en raison de la sécheresse.
À la date du 28 septembre, la réserve en eau était de 24,6 %. Une situation inquiétante qui a obligé les autorités marocaines à prendre un certain nombre de mesures pour éviter le gaspillage de l’eau potable « restante ». Aujourd’hui, certains barrages comme Mohammed V sur la Moulouya, présente un taux de remplissage de 0,4 % (25,4 % une année auparavant), rapporte Hespress.
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Le barrage Al Massira est à 2,8 % alors qu’en 2021, son taux de remplissage était de 9,8 %. Le barrage Abdelmoumen est à 1,7 % contre 9,4 % en 2021. Pendant que d’autres se retrouvent sous la barre des 10 %, certains ont complètement tari comme le plus grand barrage de la province d’Assa-Zag, Touizgui Remz qui, les autres années, affichait pourtant en décembre un taux de remplissage de plus de 70 %.
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Selon le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le spectacle est encore désolant au niveau des nappes phréatiques et des ressources souterraines. Le Maroc traverse une situation de stress hydrique qui pourrait obliger les autorités à prendre d’autres mesures, en plus de celles déjà en vigueur. Selon le ministre Nizar Baraka, la distribution de l’eau risque de se faire à des heures données, surtout dans les grandes villes. D’ailleurs, durant les vacances d’été, le ministère de l’Intérieur avait appelé à réduire le débit d’eau distribuée et à empêcher l’arrosage des espaces verts et des terrains de golf, le lavage des rues et des lieux publics avec de l’eau potable. L’extraction illégale d’eau des puits, des sources, des voies navigables et des canaux de transport d’eau est également interdite.
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