Une ville en Espagne inflige une forte amende à la ville de Tanger
La dette de la ville de Tanger envers la mairie de Vitoria pour n’avoir pas entretenu le palais Álava-Esquível et payé certaines taxes, s’élève désormais à 383 825,47 euros. La...
Le maire de Tanger, Mounir Laymouri, était en début de semaine à Vitoria, au Pays basque, pour signer un accord de coopération en vue de trouver une solution au problème du palais Álava-Esquível, laissé à l’abandon depuis des années.
Les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe de travail pour régler la question du palais Álava-Esquível, situé dans le quartier de Vitoria, mais appartenant à la ville de Tanger, rapporte La Razon. La ville de Vitoria envisageait d’exproprier le bâtiment, après le non-paiement par la ville de Tanger des neuf amendes d’une valeur totale de 383 825,47 euros qu’elle lui avait infligées pour n’avoir pas pris en charge l’entretien ou la réhabilitation de ce palais et payé certaines taxes.
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Le maire de Tanger a profité de ce déplacement pour visiter le palais qui menace ruine. « Cette démarche confirme le grand intérêt porté à ce monument de valeur historique, culturelle et souveraine, puisqu’il s’agit du seul bien appartenant au Maroc et situé hors de son territoire », souligne le média Rue20.
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Construit en 1488, le palais Álava-Esquível est la propriété de la municipalité de Tanger depuis plus d’un siècle. Il a connu plusieurs propriétaires. Ricardo de Álava y Carrión, un descendant du général Álava, a parié sur la propriété dans un jeu de cartes et a perdu. Le palais a fini entre les mains d’Ignacio de Figueroa y Bermejillo, duc de Tovar, qui a en fait don en 1953 à la municipalité de Tanger, alors sous le protectorat espagnol.
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