Drame de Tanger : des responsables locaux bientôt sanctionnés
Quelques jours après le drame de Tanger, les autorités sécuritaires et locales de la ville ont procédé à la mise sous scellés de l’atelier clandestin. Plusieurs responsables...
Les autorités locales de Casablanca ont procédé à la fermeture de dizaines d’unités industrielles exerçant depuis des années en toute légalité. Une décision aux lourdes conséquences pour les patrons de ces sociétés exportatrices, qui comptent porter l’affaire devant la justice.
Cette décision a surpris les patrons de ces unités industrielles, car aucun préavis ne leur avait été adressé en amont, rapporte Assabah. Cette campagne de fermeture des usines fait suite au drame de Tanger qui a causé la mort de 28 personnes. Le propriétaire d’une usine de textile à Sidi Bernoussi en activité depuis 2018 parle d’une corrélation avec ce triste événement, qui ne tient compte ni du sort des ouvriers et de leur famille, ni de celui de la société qui est liée par des engagements envers ses fournisseurs et ses clients.
« J’ai des échanges commerciaux avec plusieurs sociétés étrangères avec lesquelles j’ai signé des contrats qui m’obligent à payer des amendes en cas de retard de livraison de marchandises. D’ailleurs, cette fermeture m’a empêché d’honorer une commande d’une entreprise française qui va me valoir une sanction d’un montant de 150 000 dirhams », a-t-il déploré.
La décision de fermeture des petites usines industrielles menace ainsi des milliers de sociétés et des dizaines de milliers d’emplois. Les propriétaires qui ne la respecteraient pas s’exposeront à des sanctions, est-il précisé. Dénonçant un abus d’autorité des pouvoirs publics, ils entendent saisir la justice. Ils affirment exercer leurs activités en toute légalité depuis des années. Mieux, leurs sociétés, disent-ils, contribuent au développement du Maroc à travers des entrées de devises.
Aller plus loin
Quelques jours après le drame de Tanger, les autorités sécuritaires et locales de la ville ont procédé à la mise sous scellés de l’atelier clandestin. Plusieurs responsables...
Adil Boullaili, le propriétaire de l’usine textile dans laquelle plusieurs ouvriers ont trouvé la mort lors d’une inondation, le 8 février dernier à Tanger, a été entendu par la...
Les rescapés de l’inondation survenue lundi 8 février dans un atelier de textile clandestin à Tanger et qui a fait 28 morts, ont été auditionnés dans le cadre de l’enquête...
Quelques heures après le drame de Tanger qui a entraîné la mort de 26 personnes, le propriétaire de l’usine de « la mort » a été interpellé, a annoncé, ce lundi le président de...
Ces articles devraient vous intéresser :