
Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
C’est le propriétaire de l’immeuble situé rue de Molenbeek, à Bruxelles-Ville, qui a donné l’alerte. Inquiet des cris qui parvenaient du deuxième étage, l’homme a appelé la police de la zone Polbru. Arrivés sur place à 19 h 56 lundi, les inspecteurs se dirigent directement vers l’habitation du second et découvrent une dame se tenant la tête, en pleurs. R.Z., 39 ans, souffre d’une plaie au cuir chevelu. Les policiers découvrent plusieurs traces de sang dans l’appartement. La dame est terrorisée et supplie les inspecteurs de l’emmener avec eux.
C’est que la jeune femme a trouvé en la présence des policiers une échappatoire au calvaire que son ex lui a fait subir : R. Z. était séquestrée depuis deux jours. 48 heures durant lesquelles elle fut la cible des coups de Mohamed E., un Marocain sans profession de 26 ans. L’homme, présent lors de l’intervention de la police, n’a pas hésité à insulter celle qu’il considère comme sa proie, devant les inspecteurs.
Mohamed E., qui est récemment sorti de prison où il a passé quatre mois pour des faits de violence envers R.Z. justement, n’a pas été freiné par cette sanction. Libéré en décembre dernier, Mohamed E. n’a pas perdu de temps. Il a rapidement cherché à reprendre contact avec sa victime qu’il a séquestrée chez lui ces derniers jours. Ce que Mohamed nie toutefois. Il justifie les blessures à la tête de la dame par un accident. Selon lui, R.Z. s’est tout simplement cognée contre le coin d’une armoire de cuisine. "Elle me cherche des misères. Je reconnais avoir été enfermé pour lui avoir porté des coups auparavant mais pas cette fois", a déclaré l’individu aux policiers.
Il a été mis ce mardi à la disposition du parquet de Bruxelles, d’où il devrait retourner en prison.
Source : La Dernière Heure - N. Ben.
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