Une Marocaine harcelée sexuellement par deux policiers à Dubaï

Deux officiers de la police de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, ont été accusés par une Marocaine en situation irrégulière de lui avoir demandé une corruption à caractère sexuel.

En février dernier, la Marocaine âgée de 34 ans, était à bord d’un taxi en compagnie d’un citoyen koweïtien dans la zone Naïf, connue pour être parmi les plus importants quartiers commerçants de l’Emirat.

Contrôlée et interrogée par les deux policiers âgés de 22 et 26 ans, ces derniers ont découvert que la Marocaine vit en situation irrégulière aux Emirats Arabes Unis. Ils essayèrent alors de la convaincre de leur prodiguer des services sexuels pour qu’en contre partie, ils ne l’arrêtent pas et ferment les yeux sur sa situation.

La Marocaine a aussitôt rejeté leur proposition malsaine et a porté plainte auprès de la police de Dubaï qui les a arrêtés et accusés d’abus de pouvoir et de tentative de corruption sexuelle.

Les Marocaines souffrent d’une mauvaise réputation

Les immigrées Marocaines parties travailler dans les pays du Golfe, notamment aux EAU, sont souvent taguées de prostituées, de sorcières ou encore de voleuses de maris et cette conception très négative de la femme Marocaine tend à se propager dans tous les pays arabes.

Si certaines Marocaines partent dans ces pays dans l’unique optique d’exercer le plus vieux métier du monde, il n’en reste pas moins que les pays du Golfe regorgent de Marocaines ayant un niveau d’études très élevé et occupant des postes très importants dans différents secteurs d’activités.

Les stéréotypes portant atteinte à l’image et la réputation des immigrées Marocaines dans les pays du Golfe n’ont visiblement pas épargné la police censée pourtant être neutre et sans parti pris.

En octobre 2013, un officier de police Dubaïote a comparu devant la justice pour avoir violé une Marocaine de 27 ans. La victime avait assuré que le policier lui aurait avoué le viol de cinq autres Marocaines, qui "comme toutes les Marocaines manquaient d’éducation" aurait-il ajouté.