Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.
Vielle tradition révolue, l’interdiction de l’accès des femmes aux inhumations, toujours en vigueur au Maroc, est source de frustration. A ce titre, le député Omar Balafrej a demandé des clarifications aux ministres de l’Intérieur et des Habous et Affaires islamiques, Abdelouafi Laftit et Ahmed Taoufiq.
Cette interpellation intervient suite à un appel d’une citoyenne révoltée qui a été empêchée d’assister à l’inhumation de son père. Pour le député, aucun texte de loi n’existe et qui interdit cette isolation des femmes des cimetières. « S’agit-il d’un excès de zèle de certains fonctionnaires ? », s’est interrogé le député de la FGD avant d’interpeller les ministres concernés.
La jeune femme ne s’est pas encore remise de ce choc. Accompagnée de sa mère, sa soeur et sa tante, elle est quasiment restée à l’extérieur du cimetière pendant toute la durée de l’inhumation. Elles n’ont été autorisées à accéder au cimetière que pour se recueillir sur la tombe de son père. « C’est aberrant », a dénoncé la victime de cette tradition, ex-cadre dans plusieurs institutions du pays.
Au dire du député Balafrej, « le temps où les hommes partaient au cimetière alors que les femmes restaient aux fourneaux pour préparer le repas funèbre est révolu ».
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