Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
L’hostilité sociale contre les autres religions serait modérée au Maroc, mais l’intolérance religieuse y existerait tout de même, selon une étude du Think tank américain Pew research.
L’étude qui dresse un constat de la liberté de culte et de conscience dans 198 pays imposant des restrictions ou une hostilité sociale envers celle-ci, estime que les Musulmans et les Chrétiens ont de plus en plus de mal à pratiquer librement leur religion.
Le classement du Maroc qui aurait valeur de sanction, explique Mostafa El Khalfi, membre du conseil national du PJD et directeur du Centre marocain des études et des recherches contemporaines, au Soir Echos, serait à imputer à l’affaire des 16 ressortissants étrangers, gérants un orphelinat à Aïn Leuh, accusés de prosélytisme évangéliste en 2010 et expulsés du Maroc.
En 2012, le classement du Maroc sera meilleur selon Mostafa El Khalfi, en raison de l’adoption de la nouvelle constitution dans laquelle le Maroc s’engage à exclure toute forme de discrimination quelle qu’en soit l’origine.
El Khalfi rappelle que "la loi marocaine n’oblige personne à se convertir à l’islam" mais punit "toute personne qui tente de convertir une autre personne à une autre religion, surtout lorsqu’il s’agit de mineurs et de personnes dont la situation sociale est précaire", faisant référence à l’affaire d’Aïn Leuh.
Ahmed Assid, militant amazigh et fervent défenseur de la laïcité au Maroc, n’est pas du même avis. Pour lui, la "liberté de culte est affichée uniquement dans les textes". Le Maroc ne se situerait pas dans une perspective modérée selon lui, au même titre que la France d’ailleurs qui a interdit le port du voile intégral sur son territoire.
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