Une montée générale des prix des loyers a été observée au Maroc, que ce soit pour les appartements ou les villas et ce dans la plupart des villes. Voyons ça en détail.
Plus de deux millions et demi d’ouvriers marocains touchent moins que le Smig "Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti" (environ 2300 DH pour un volume de 44 heures par semaine). Plus de la moitié de cette catégorie socio-professionnelle travaillerait dans des conditions inhumaines pour un salaire inférieur au salaire minimum.
Le constat dressé par un rapport réalisé par l’Organisation Démocratique du Travail (ODT), estime à 80% la part d’ouvriers ne disposent pas de couverture sociale, ni d’indemnisation sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, et encore moins d’une retraite.
La majorité de ces ouvriers travaillent pour des sociétés étrangères installées au Maroc, et ne respectant pas le code du travail du pays. Cette situation est une véritable "bombe à retardement", qui aura des répercussions graves sur la stabilité et la cohésion sociale, prévient l’"ODT".
"Ceci se passe au vu et au su du gouvernement Benkirane et le ministère de l’Emploi continue à fermer les yeux sur les dépassements et les violations des droits des travailleurs, commis par de grandes entreprises et des multinationales, principalement à Casablanca et Tanger", précise le même rapport.
Le rapport de l’Organisation Démocratique du Travail, nous apprend également que 40% des diplômés universitaires sont sans emploi, et que plus d’un million de marocains sont au chômage, estimant que la création de l’emploi réduirait le taux de pauvreté, la maladie, la délinquance et le crime.
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