La Fédération nationale des associations des cafés, restaurants et unités touristiques du Maroc s’oppose à la procédure de saisie des comptes bancaires et des actifs commerciaux des professionnels, et fait un plaidoyer dans ce sens.
Pour faire face aux conséquences économiques du COVID-19, l’État marocain va couper dans les dépenses et emprunter en devises.
Le prochain conseil de gouvernement va examiner un projet de décret-loi visant à suspendre les engagements de dépenses et de dépasser le plafond de l’endettement extérieur prévu dans le PLF 2020.
Le projet de décret-loi numéro 2.20.320 relatif aux mesures d’austérité prises pour juguler la crise du COVID-19, a été transmis aux ministres ce vendredi 3 avril, par le secrétaire général du gouvernement. Il autorise le gouvernement à dépasser le plafond d’emprunt extérieur fixé à 31 milliards de DH dans le budget 2020.
Ces mesures concernent la baisse des recettes fiscales provoquée par l’arrêt temporaire de plusieurs secteurs d’activité, ainsi que celle du commerce extérieur ; la baisse des réserves en devises suite à la chute des exportations, l’arrêt du tourisme et la baisse des transferts des MRE ; la réorientation de l’effort budgétaire vers les départements de la Santé et de l’Intérieur ainsi qu’au soutien économique et social des ménages et des entreprises impactés. Il autorise également à suspendre tous les engagements de dépenses du budget général de l’État, des services de l’État gérés de manière autonome, des comptes spéciaux du Trésor et des établissements publics.
Par ailleurs, il faut souligner que les salaires des fonctionnaires, les dépenses du ministère de la Santé et des départements sécuritaires, ainsi que les SEGMA et les CST qui en dépendent, ne sont pas pris en compte par lesdites mesures d’austérité qui vont entrer en vigueur dans les jours à venir. Il en est de même pour les dépenses dédiées à la gestion de la pandémie, celles relatives aux charges locatives, d’eau, d’électricité et de télécommunication, les dépenses de compensation et bourses d’études, les dépenses du Fonds d’appui à la cohésion sociale, les dépenses de fonctionnement et d’investissement importantes à caractère urgent, dont la liste sera établie par le ministre des Finances et l’ordonnateur concerné.
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