Témoignage glaçant de la fille de Bouchra, la MRE tuée par son compagnon
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La chambre de l’instruction de Nîmes a décidé ce lundi 6 octobre de renvoyer Souad, 64 ans, devant la cour d’assises du Vaucluse pour « complicité d’assassinat ». Les juges la soupçonnent d’être l’instigatrice du meurtre de son mari, Mohamed Ikaoussen, bien que l’auteur matériel des faits n’ait jamais été identifié. Son procès pourrait se tenir fin 2026.
Le crime remonte au 6 novembre 2021. Mohamed Ikaoussen avait été retrouvé égorgé à son domicile du quartier de la Reine-Jeanne, à Avignon. Il rentrait de la mosquée et de ses courses, qu’il tenait encore à la main, signe de la soudaineté de l’attaque. L’appartement ne présentait aucune trace d’effraction.
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Initialement, Souad n’était pas suspectée, d’autant qu’elle se trouvait en voyage entre le Maroc et l’Espagne au moment des faits. Cependant, l’enquête a révélé que la relation qu’elle décrivait comme sans problème était en réalité marquée par des violences conjugales. Des témoignages et une phrase qu’elle aurait prononcée avant son départ – « Lorsque je reviendrai, mon mari sera dans un cercueil » – ont orienté les soupçons vers elle.
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Souad a toujours nié toute implication, affirmant être innocente. Sa défense dénonce un dossier qui ne serait qu’une « accumulation de rumeurs et de témoignages sans aucune preuve directe ». Elle rappelle que leur cliente avait elle-même signalé des menaces visant le couple et que, surtout, le tueur à gage présumé n’a jamais été retrouvé.
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