Le tribunal correctionnel de Caen a condamné un Marocain de 28 ans à une peine de cinq mois de prison avec sursis probatoire pour des faits de violences sur son épouse, d’origine marocaine. Le tribunal a également prononcé une interdiction de contact avec la victime et a refusé la non-inscription de la peine à son casier judiciaire (B2).
Lors de l’audience, le prévenu a affirmé par le biais d’un interprète que sa relation avec son épouse allait « au mieux ». Le procureur de la République a mis en doute cette déclaration, soulignant que les époux vivaient séparés, rapporte la Manche Libre. « C’est inquiétant, car, en réalité, si elle divorce et que vous n’avez pas de communauté de vie, vous ne pouvez pas rester en France », a relevé le magistrat.
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Les faits jugés remontent au 18 mars 2023. Dans la chambre universitaire de la victime à Caen, une dispute avait éclaté après que le prévenu a vu des messages envoyés par un collègue sur le téléphone de son épouse. Il l’avait alors poussée et giflée, lui occasionnant des hématomes aux yeux et aux jambes.
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L’étudiante avait déposé plainte le 12 septembre 2023, engageant au même moment une procédure de divorce.