Procès contre des exploitants des mineurs marocains à Bordeaux
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Ilias Hira, un Marocain de 19 ans, vit dans des conditions difficiles en Galice, dans le nord de l’Espagne. Parti à la recherche d’un monde meilleur, il se bat pour trouver un travail à temps plein et poursuivre ses études à l’Université.
« Je dois trouver un emploi, j’ai besoin d’un contrat d’au moins douze mois à temps plein », explique Ilias, un élève brillant qui à 16 ans, avait déjà fini le premier cycle au lycée au Maroc, avant de décider d’aller en Galice à la recherche de meilleures opportunités. « Je pensais que j’aurais plus d’options de travail et d’études », affirme-t-il, ajoutant que l’intégration n’a pas été facile. « Je ne comprenais pas la langue, je me sentais étranger et ne savais pas quoi faire », déclare le Marocain qui a été placé par la police dans un centre de protection des mineurs à La Corogne.
Actuellement, il réside dans un centre de mineurs de l’ONG Igaxes à Pontevedra. Au cours des trois ans passés en Galice, il a terminé un cycle moyen et obtenu son diplôme d’ESO. « C’est un très bon étudiant, tenace et travailleur », assure Pilar Ramallal, éducatrice et coordinatrice des unités du centre qui dénonce les difficultés d’obtention du permis de séjour et de travail pour ces jeunes lorsqu’ils atteignent la majorité. Ce qui les pousse à vivre dans l’illégalité.
« Je suis venu à la recherche d’une vie meilleure, mais parfois cela semble pire », dit-il d’un air abattu. Vu les conditions difficiles, Ilias a défendu à son jeune frère de le rejoindre. « Pourquoi va-t-il venir si je n’ai pas trouvé d’emploi ? Les jeunes qui repartent au Maroc font croire que la vie est belle et agréable ici, mais ce n’est pas le cas », précisant que les mineurs étrangers arrivent en Espagne avec beaucoup d’appréhensions et d’attentes qui ne correspondent pas toujours à la réalité.
Mais Ilias reste optimiste et déterminé, quoi qu’il arrive. Il n’entend pas baisser les bras et compte se battre de toutes ses forces pour réaliser ses rêves d’étudier et, peut-être, d’atteindre l’université. Dans tous les cas, il garde espoir que sa situation va s’améliorer et qu’il obtiendra le contrat de travail qu’il recherche ardemment.
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