Un an de prison ferme pour l’historien Maâti Monjib
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Le ministère de l’Intérieur a démenti, mercredi 24 mars, « les déclarations irresponsables et les allégations tendancieuses » de Maâti Monjib, tendant à faire croire à l’opinion publique nationale et internationale que le Maroc est un mauvais élève en matière des droits de l’homme.
« Dans une vidéo relayée sur certains sites et réseaux sociaux, le dénommé Maâti Monjib, juste après sa libération provisoire sur une décision judiciaire, a fait des déclarations et des allégations tendancieuses dans lesquelles il a porté atteinte aux institutions de l’État, en évoquant, de mauvaise foi, des concepts et des terminologies étrangers et loin de la réalité et de la nature du travail des institutions nationales, comme ’la police politique’, ’la sécurité politique’ et l’existence ’d’une structure secrète menaçant la sécurité des Marocains’ », indique le ministère dans un communiqué.
Le ministère dément ces déclarations « irresponsables » qui visent à ternir l’image du Maroc en matière des droits de l’homme, rappelant que les institutions ont toujours joué leurs rôles de garant de l’ordre public et assuré la protection des personnes et des biens, dans le respect de la constitution, des lois nationales et des conventions internationales. « L’efficacité des institutions est saluée à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, pour leur dévouement et leur altruisme au service de la patrie et les citoyens », ajoute-t-il.
« Ces basses manœuvres ne sauront dissuader les institutions de l’État à poursuivre l’application correcte et ferme des dispositions juridiques à l’encontre de tous ceux qui croient bénéficier de l’immunité juridique pour le simple fait qu’ils détiennent la double nationalité », a en outre précisé le communiqué qui souligne que « tous les Marocains sont égaux devant la loi et sont tenus de s’y conformer, sans favoritisme ni discrimination ».
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