Une information selon laquelle 3200 migrants se sont noyés sur les côtes marocaines entre 2000 et 2013, publiée mardi par le quotidien Akhbar Am Yaoum, vaut au journal des poursuites judiciaires de la part du ministère de l’Intérieur.
« Les plages de la Méditerranée sont le plus grand cimetière des victimes de l’émigration clandestine au monde », écrit Akhbar Al Yaoum dans un article. Les propos du journal sont jugés "infondés" par le ministère de l’Intérieur, qui « réfute catégoriquement » ces informations dans un communiqué.
L’auteur de l’article « vise à porter atteinte à la réputation du Maroc et à sous-estimer les initiatives et les efforts déployés par les autorités publiques, reconnus par la communauté internationale, dans la gestion de ce dossier », le département de l’Intérieur.
Contacté par l’hebdomadaire Tel Quel, Taoufik Bouachrine, directeur de publication de Akhbar Al Yaoum, explique que les informations contenues dans cet article sont tirées de rapports de l’ONU et de l’UE ».
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