Abdelkader Amara va bien. Dans un entretien accordé à Al-Jazeera.net, le membre du gouvernement a confirmé qu’il "se trouve actuellement dans un état normal et il n’y a pas de symptômes inquiétants”. Cette sortie du ministre vise également à apporter un démenti sur les déclarations infondées sur sa santé par une certaine presse. À l’en croire, son confinement à domicile pourrait (encore) durer “environ deux semaines”. Il souligne par ailleurs que “dans tous les cas, la durée de ce confinement sera décidée par les médecins après une analyse en laboratoire“.
Le ministre de l’Équipement, au cours de l’entretien a également expliqué qu’il travaille à distance, par téléphone, WhatsApp et e-mail, ainsi que via “vidéoconférence” pour communiquer avec le secrétaire général et les autres responsables du ministère, les directeurs généraux et les dirigeants des institutions et organismes publics relevant de ce département (environ 25 institutions). Il a également cité l’Office national des chemins de fer, la société nationale des autoroutes au Maroc et l’Agence nationale des ports, entre autres. Quant aux signatures, le ministre précise qu’elles sont assurées par son assistant “sur mes instructions.”
Au sujet de sa famille, le membre du gouvernement précise qu’il prenait chez lui toutes les précautions préventives, en particulier la distance de sécurité recommandée par les médecins. Revenant sur les conditions dans lesquelles il a été infecté, il assure qu’il était impossible de prédire le lieu ou le moment de la contamination, relevant qu’en vertu de sa responsabilité ministérielle, il s’était rendu dans plusieurs régions du centre et du nord du Royaume et avait également voyagé en Europe pour des missions officielles en transitant par plusieurs aéroports internationaux, tout en veillant au respect des règles de sécurité sanitaire.
Le ministre n’a pas manqué de saluer l’élan de solidarité dont fait preuve la société marocaine pendant cette conjoncture difficile. À ce titre, il a appelé tout le monde au sens de responsabilité et à l’application stricte des directives des autorités compétentes.