Jugé discriminatoire et violant la loi organique des collectivités locales, cet arrêté municipal est vu comme une tentative d’islamisation de la société marocaine par le dirigeant du PJD.
Dans une missive envoyée à Driss El Azami Idrissi, le wali de la région de Fès-Meknès, Saïd Zniber, explique que cette décision du conseil municipal « contrevient aux dispositions de l’article 100 de la loi organique des collectivités locales n°14-113 ».
La décision votée à l’unanimité par le conseil municipal fin janvier interdit la mixité dans le salons de beauté et les SPA de la ville de Fès, suscitant un tollé dans la société civile et les réseaux sociaux.
La Mairie de Fès a ensuite publié un communiqué dans lequel elle affirme qu’aucune décision n’avait été prise à ce propos et qu’il s’agissait juste de réglementer le secteur en proie à des affaires de prostitution.