Plus de huit ans après l’assassinat de Mohamed Hammas, les accusés de ce crime crapuleux risquent 15 à 18 ans de prison. C’est la peine requise, jeudi dernier, par le ministère public à l’encontre de Nabil S. et Soufyan I.
Le matin du 11 avril 2012, Mohamed Hammas âgé de 28 ans rentrait chez lui, après avoir passé toute la soirée du 10 dans un café où il avait remporté une importante somme d’argent pour avoir joué aux jeux. Mais il n’aura pas le temps de rentrer chez lui profiter des gains amassés aux jeux. Il a été abattu sur le parking du Colruyt de la rue de Jérusalem, rapporte sudinfo.be.
Le joueur qui a reçu deux balles n’y survivra pas. Son entourage décrit un homme bon qui n’aurait pas dû être abattu aussi froidement sur un parking public. « Une balle pour l’argent. Une balle qui porte la signature des prévenus qui, tôt ou tard, devront rendre les comptes », a plaidé l’avocat de la famille de Mohamed, Me Cédric Vergauwen. La famille de Mohamed Hammas n’a jamais pu digérer cette affaire douloureuse qui lui aura laissé des séquelles indélébiles.
Le père de Mohamed, affecté par la tragédie d’enterrer un fils avant lui-même, a succombé d’une longue maladie en juin 2020, sans jamais connaître la vérité et sans réussir à mettre derrière les barreaux les assassins de son fils, précise la même source.