Le Sahara, source du conflit entre le Maroc et le Front Polisario soutenu par l’Algérie, « n’est pas à négocier », a soutenu samedi le roi Mohammed VI, lors de son discours diffusé sur la télévision nationale. « Aujourd’hui comme par le passé, la « Marocanité » du Sahara ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation », a clairement indiqué le Souverain.
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Ces propos du monarque marocain interviennent dans un contexte de tensions avec l’Algérie qui a rompu en août ses relations diplomatiques avec le royaume. La semaine dernière, le secrétaire général de l’ONU a appelé les deux parties en conflit au Sahara à retourner à la table de négociations « sans conditions préalables et de bonne foi ».
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Le nouvel envoyé spécial de l’ONU au Sahara, Staffan de Mistura, conduira ces négociations « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », laquelle devrait permettre d’aboutir à une « auto-détermination du peuple du Sahara occidental », indique l’ONU dans une résolution qui prolonge d’un an la durée de la MINURSO, la mission onusienne au Sahara.