La co-organisation par le trio Maroc-Espagne-Portugal du Mondial 2030 était au cœur d’une conférence organisée à l’École Hassania des travaux publics (EHTP), sous le thème de « La Coupe du monde 2030, un essor socio-économique et culturel majeur pour le Maroc ». Des interventions des conférenciers, il ressort que la compétition internationale aura d’importantes retombées socio-économiques pour le royaume.
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Hassan Fekkak, directeur sportif du Comité national olympique marocain (CNOM) estime que l’organisation de la Coupe du monde représente pour le Maroc une opportunité extraordinaire sur les plans économique, culturel et social, rapporte La Vie éco. Selon ses explications, cette grand-messe sportive générera une plus-value certaine à court et moyen terme, car le Maroc deviendra « une vitrine planétaire », tout au long du tournoi. Pour sa part, Karim Adyel, avocat spécialisé en droit du football international et arbitre au Tribunal Arbitral du Sport, est convaincu que le Mondial 2030 pourra accroître le PIB du Maroc. Pour étayer son propos, il a expliqué qu’au cours du quatrième trimestre de l’année 2022, le PIB du Qatar avait bondi de 8 % grâce au Mondial, alors qu’en la Corée du Sud, hôte de l’édition 2002, le PIB réel avait fortement crû, de +7 % comparativement à ses niveaux de 2001, 2003 et 2004.
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Dans son intervention, Ayoub Koutaya, professeur-chercheur à l’Institut des Sciences du sport de l’Université Hassan Iᵉʳ, a mis en avant l’héritage matériel et immatériel dont pourra bénéficier le Maroc. « Le Maroc pourra se prévaloir d’acquis en termes d’infrastructures et d’équipements sportifs, qu’il faudra par la suite valoriser, avec l’accroissement du nombre d’amateurs de football et des nouvelles compétences développées à tous les niveaux », a-t-il expliqué.