Un Néerlandais d’origine irakienne, accuse son épouse d’origine marocaine d’avoir falsifié ses documents pour obtenir le divorce à son insu devant le tribunal de première instance de Tétouan.
Dans une déclaration au site Al3omk, Milan Chakir a dit avoir été surpris par le jugement de divorce prononcé à la demande de son épouse, alors qu’il n’a reçu aucune convocation pour assister à une audience devant le tribunal marocain. Le Néerlandais d’origine irakienne dit avoir été surpris d’apprendre qu’il a été représenté par un avocat dans le dossier, assurant que son passeport et les données de la police des frontières marocaines confirment qu’il n’est pas entré sur le territoire marocain depuis plus de 5 ans.
L’homme s’étonne que l’avocat qui l’a représenté sans son consentement ait indiqué dans une note au tribunal qu’il renonçait à tous ses droits, ce qui a conduit la juridiction marocaine à prononcer le divorce avant l’aboutissement de la procédure de divorce engagée contre lui aux Pays-Bas par son épouse d’origine marocaine. « Après 10 ans de mariage, mon épouse a déposé une demande de divorce contre moi aux Pays-Bas après que j’ai laissé plusieurs propriétés à son nom. Elle a fait trainer la procédure en changeant son avocat à chaque fois, avant que je sois surpris par un jugement de divorce prononcé au Maroc sans mon consentement », a-t-il déclaré à la même source.
Le Néerlandais a accusé sa femme d’origine marocaine d’avoir « falsifié sa nationalité » pour le présenter dans sa demande au tribunal de Tétouan comme « un citoyen marocain » qui résiderait à Kénitra, adresse à laquelle le tribunal lui a envoyé la convocation. « Je n’ai aucune adresse au Maroc, et le jugement de divorce indique que je suis Marocain alors que je ne le suis pas, donc je n’arrive pas à comprendre comment ce jugement a été rendu au Maroc », a déclaré Milan Chakir qui a fait appel de la décision, demandant au tribunal d’annuler le divorce.
Le Néerlandais a porté plainte contre son épouse et l’avocat qui l’a représenté à son insu pour falsification de documents officiels. Le tribunal a décidé de poursuivre l’avocat concerné en état de liberté et ordonné son interdiction de quitter le territoire national. « Je me rends au tribunal de Tétouan depuis plus d’un an et demi pour réclamer mes droits, alors que le jugement de divorce a été prononcé en seulement deux mois. Je suis vraiment en état de choc et j’ai subi une grande injustice, cela ne devrait pas arriver au Maroc, et je demande que justice soit faite ». Une nouvelle audience a été fixée au 16 mai, après plusieurs reports.
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