Le fossé entre riches et pauvres ne cesse de se creuser. La situation sanitaire dans le pays est des plus déplorables. Toutes les réformes apportées par la majorité pour relancer la croissance économique et les investissements n’ont pas porté leurs fruits, rapporte le journal Assabah.
Dans une allocution devant les membres de la Commission centrale, Nizar Baraka a déploré l’absence d’une protection sociale suffisante et la recrudescence de la pauvreté extrême, qui a fait un bond en moins de six mois. Plus d’un million de nouveaux pauvres se sont ajoutés à une liste déjà très longue.
Une grande confusion a régné dans les rangs de l’Exécutif pendant la gestion de la pandémie, a fait savoir le secrétaire général. Le maintien de l’aïd el adha, l’interdiction des déplacements, l’abandon des familles aux griffes des écoles privées, le dilemme entre cours présentiels et à distance et la prise en otage des parents, sans oublier le dossier épineux des Marocains bloqués à l’étranger.
En mettant l’accent sur les inégalités sociales, l’explosion de l’informel, les grandes défaillances structurelles, et la fragilité des entreprises, Nizar Baraka a fait le tour des chantiers entrepris par le gouvernement. Un tableau qui traduit, selon l’istiqlalien, la grande confusion qui règne au sein de la majorité.