
Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.
PLUTÔT QUE d’embaucher du personnel, Maurice Bourlier, PDG d’Ares, entreprise de services informatiques qui compte 2 000 employés en France, dont 650 aux Ulis, vient de délocaliser certaines de ses activités au Maroc. Dans quelques jours, une dizaine de nouveaux collaborateurs chargés de l’assistance téléphonique seront en ligne avec la France depuis Casablanca ou Rabat. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas embaucher, assure-t-il.
D’une part, la loi est trop contraignante et, d’autre part, la conjoncture internationale ne le permet pas. Nos clients ne savent pas de quoi sera fait le mois d’avril. » « Les entreprises de l’Essonne sont très ouvertes sur l’étranger et souffrent particulièrement de la situation géopolitique, ajoute-t-il. Pendant la guerre du Golfe, notre carnet de commandes avait baissé de moitié. Cela nous a servi de leçon. Aujourd’hui, les chefs d’entreprise mais aussi les banques préfèrent rester prudents. Tant qu’une reprise économique sûre ne se profilera pas, il n’y aura pas de recrutement. »
N.F.
Le Parisien , lundi 17 mars 2003
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