« Nous ne pouvons pas embaucher »

17 mars 2003 - 09h34 - Economie - Ecrit par :

PLUTÔT QUE d’embaucher du personnel, Maurice Bourlier, PDG d’Ares, entreprise de services informatiques qui compte 2 000 employés en France, dont 650 aux Ulis, vient de délocaliser certaines de ses activités au Maroc. Dans quelques jours, une dizaine de nouveaux collaborateurs chargés de l’assistance téléphonique seront en ligne avec la France depuis Casablanca ou Rabat. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas embaucher, assure-t-il.

D’une part, la loi est trop contraignante et, d’autre part, la conjoncture internationale ne le permet pas. Nos clients ne savent pas de quoi sera fait le mois d’avril. » « Les entreprises de l’Essonne sont très ouvertes sur l’étranger et souffrent particulièrement de la situation géopolitique, ajoute-t-il. Pendant la guerre du Golfe, notre carnet de commandes avait baissé de moitié. Cela nous a servi de leçon. Aujourd’hui, les chefs d’entreprise mais aussi les banques préfèrent rester prudents. Tant qu’une reprise économique sûre ne se profilera pas, il n’y aura pas de recrutement. »

N.F.
Le Parisien , lundi 17 mars 2003

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Informatique - Emploi

Ces articles devraient vous intéresser :

Tourisme : le Maroc affiche ses ambitions

Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.

L’Europe délivre un nombre record de permis de travail aux Marocains

Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.

Médecins maghrébins en France : l’exil comme solution ?

Après une percée au premier tour des législatives françaises, la perspective de voir le Rassemblement national (RN) présidé par Jordan Bardella, qui place l’immigration au cœur de la campagne électorale, remporter la majorité absolue le 7 juillet,...

La Banque mondiale analyse en détail le tourisme marocain

Le tourisme représente environ 7 % du PIB et génère plus de 500 000 emplois directs, soit environ 5 % de la population active marocaine. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la banque mondiale sur la situation économique du Maroc.

L’Europe renforce ses sanctions commerciales contre le Maroc

L’Union européenne (UE) affiche sa détermination à utiliser pleinement les instruments de défense commerciale pour protéger son industrie et les emplois qu’elle génère du Maroc.

Maroc : les hammams traditionnels en péril

La députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, alerte sur la précarité au travail qui touche les travailleuses et travailleurs des hammams traditionnels dont le nombre de jours de travail a été...

Les MRE dopent le marché immobilier

Malgré l’inflation et les crises successives de ces dernières années, le secteur immobilier marocain s’est redressé en 2024. Ceci, grâce notamment au programme d’aide directe au logement qui a connu un franc succès auprès des Marocains et de la...

Auto-entrepreneur au Maroc : voici le guide fiscal 2024 (pdf)

La Direction générale des impôts (DGI) vient de publier un guide sur le régime fiscal de l’autoentrepreneur. Un document qui reprécise les conditions d’obtention de ce statut ainsi que les avantages fiscaux y afférents.

Bonne nouvelle pour les salariés marocains

Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).