Anouar Benazzouz, directeur général de la Société nationale des autoroutes du Maroc, a annoncé le lancement d’un projet de reboisement des abords des autoroutes marocaines.
Considérées comme un patrimoine humain et naturel, les oasis marocaines sont menacées de disparition. En cause le réchauffement climatique.
La sonnette d’alarme est tirée par l’ONG écologique mondiale Greenpeace. Elle a dès lors lancé une campagne de sensibilisation avec pour objectif de protéger ces oasis de la disparition. A cet effet, une pétition a été lancée en partenariat avec une autre ONG basée au Pays-Bas. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, une vidéo de sensibilisation portant sur le même sujet a également été largement diffusée.
Aussi l’ONG Greenpeace a-t-elle incité le Maroc à jouer un rôle de leadership dans les négociations, les forums et les rencontres mondiales qui traitent des questions climatiques. Le Maroc devrait ainsi pousser la communauté internationale à assumer ses responsabilités en relevant le niveau des engagements de ses membres en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Selon l’ONG, doit défendre cette richesse et ce patrimoine,
Julien Jreissati, chargé de campagne pour la région MENA chez Greenpeace a relevé que ces oasis se meurent à cause des effets des changements climatiques dans le monde. "Des civilisations et des peuples sont en train de disparaître au même titre que des zones naturelles qui sont, elles-mêmes, en déperdition", a-t-il ajouté avant d’annoncer que le Maroc a perdu les deux-tiers de ses oasis en un siècle.
Plusieurs rencontres ont, en effet, été organisées dans les villes d’Errachidia, Ouarzazate et Zagora dont le but est, entre autres, de montrer l’importance des oasis, en tant que patrimoine humain, à différents niveaux, écologique, humain, culturel…, précise le même quotidien, qui rappelle l’existence d’une loi-cadre au Maroc relative à l’environnement et adoptée depuis 2014.
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