La réponse à cette interrogation a été apportée par plusieurs experts approchés par le quotidien Les Inspirations Eco. Selon l’économiste Omar Bakkou, ces fonds envoyés par la diaspora marocaine sont en grande partie destinés à soutenir les proches, mais aussi à l’épargne et à l’investissement.
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Expliquant le niveau record des transferts des MRE constaté ces dernières années, l’expert a indiqué que cette tendance est attribuable à la facilité des envois qu’offrent les nouvelles technologies, doublée de la crise née de la pandémie du Coronavirus qui a élargi le spectre des contributeurs agissant par solidarité.
Ainsi, plus de 75% des transferts MRE sont destinés à aider leurs familles. Et c’est là le premier poste d’affectation des fonds envoyés. « C’est une tradition qui se renforce dans les contextes de crise, comme nous l’avons vu lors de la période Covid, au cours de laquelle les transferts se sont accélérés », a expliqué pour sa part Karim Amor, président du groupe des Marocains entrepreneurs du Monde.
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En deuxième position, on retrouve l’épargne et concerne environ 15% des transferts. Sur les 10% restants, 8% vont aux acquisitions immobilières. A peine 2% de ces montants vont, pour l’heure, à l’investissement direct productif, mais la tendance se renforcerait substantiellement. Des MRE commencent, de plus en plus, à rapatrier leur patrimoine dans le but d’investir dans des activités économiques dans leur pays d’origine, relève Bakkou. On le retrouve dans l’économie à travers des projets moins visibles : cafés/restaurants, hôtellerie, petites entreprises… Autant de niches très pourvoyeuses d’emplois.