Peine de mort : les abolitionnistes marocains se font entendre

20 septembre 2020 - 08h40 - Maroc - Ecrit par : J.K

L’assassinat du petit Adnane à Tanger relance le débat sur la peine de mort. Dans le tumulte de la guerre des positions, l’Alliance marocaine pour l’abolition de la peine de mort rejette la peine capitale.

Dans un communiqué relayé par Al Ahdath Al Maghribia, l’Alliance ouvre le débat. La règle musulmane veut que de tels crimes soient punis de peine de mort. Mais, est-ce la solution face à cet acte certes abominable, mais qui n’est pas une exception dans la société ? interroge l’Alliance qui a reçu le soutien de nombre de parlementaires et d’avocats.

L’alliance veut d’une justice sans haine, qui ne doit pas verser dans la facilité de la peine de mort. Le mal est fait, et la mort ne peut jamais être une réponse à la mort, conclut-elle.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Lois - Procès - Peine de mort - Criminalité

Aller plus loin

Application de la peine de mort dans l’affaire Adnane : Mostapha Ramid appelle au respect de la vie humaine

Depuis quelques jours, les Marocains sont divisés sur la question de l’application de la peine de mort. Le ministre d’État chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid s’est...

Maroc : briser les tabous pour lutter contre la pédophilie et les abus sexuels

Depuis que certains réclament avec insistance la peine de mort comme punition exemplaire au coupable du viol et meurtre de Adnane, un enfant de 11 ans, ceux qui s’opposent...

Maroc : doit-on appliquer la peine de mort aux pédophiles et violeurs ?

Le viol et le meurtre du jeune Adnane à Tanger a poussé de nombreux Marocains à exiger que la justice applique la peine de mort à la personne qui serait reconnue coupable de ce...

Le meurtre d’Adnane Bouchouf remet sur le tapis la question de la peine capitale

Après l’indignation et le choc, le viol suivi du meurtre du jeune Adnane Bouchouf a fait ressortir du tiroir, le vieux débat sur l’application de la peine capitale. Dans...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la traque des criminels porte ses fruits

L’année 2024 a été marquée par un taux de résolution des crimes de 95 % au Maroc, selon les données de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). Ce chiffre s’inscrit dans une tendance observée sur les huit dernières années. Le rapport annuel...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

L’opération discrète du Maroc pour libérer 39 Marocains en Birmanie

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, revient sur la libération des jeunes Marocains séquestrés et torturés par des réseaux criminels en Birmanie et en dévoile le nombre...

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.