La signature de cet accord de partenariat et de coopération s’inscrit dans le cadre des réformes de la NARSA pour l’amélioration de ses prestations, a affirmé le président de l’UM6P, Hicham El Habti, qui a cosigné le document avec le directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière, Benacer Boulaajoul, rapporte La Map, ajoutant qu’il s’agit d’une collaboration scientifique qui vise surtout à garantir la transparence du processus d’évaluation des candidats à l’examen pratique du permis de conduire. Celui-ci repose sur cinq étapes complémentaires, à savoir : les études, la conception, la réalisation, le développement, ainsi que les tests de l’ensemble du dispositif technique.
Les deux partenaires vont œuvrer à la réalisation d’un kit de digitalisation intégré aux véhicules d’examen. Cet équipement assure l’évaluation objective des candidats au permis de conduire dans des conditions réelles de conduite. La NARSA dispose d’un matériel complet des épreuves théoriques, via le projet d’une « banque » de questions qui va atteindre 1000 questions au lieu de 600 actuellement, a indiqué à la MAP, Boulaajoul, soulignant que toutes les opérations de terrain seront réalisées à l’aide de machines, limitant ainsi au maximum l’intervention humaine dans l’évaluation objective du candidat.
Les épreuves pratiques seront effectuées, non plus avec les voitures traditionnelles, mais, à l’aide d’une voiture intelligente en interaction avec son environnement. Il est attendu des chercheurs et universitaires de l’UM6P, au début de l’année prochaine, la réalisation d’un projet modèle.
Pour rappel, la NARSA est en charge de la sécurité routière, en tenant compte des compétences confiées aux secteurs ministériels ou autres organismes en vertu des textes législatifs et réglementaires en vigueur au royaume.