
Belgique : un élu affirme sa ferme opposition au port de voile
Le président du Mouvement réformateur (MR), Georges-Louis Bouchez a réagi à la condamnation de la STIB par le tribunal du travail de Bruxelles qui avait reçu une plainte pour...
L’interdiction du port de voile à une femme lors d’une formation continue organisée dans un lycée en France, est une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, selon le comité des droits de l’homme de l’ONU.
La décision du Comité des droits de l’homme, prise depuis mars, a été communiquée cette semaine à l’avocat. Elle fait suite à une plainte déposée en 2016 par la plaignante, une ressortissante française née en 1977 qui s’était inscrite en 2010 à une formation profesionnelle pour adultes (Greta). Mais elle a été ensuite interdite d’accès au lycée Langevin Wallon où la formation devrait avoir lieu à cause de l’interdiction du port de signes d’appartenance religieuse (voile) au sein d’un établissement public d’enseignement.
À lire : Le hijab, objet de discrimination dans le monde de l’emploi en Europe
« La restriction imposée à l’auteure (de la plainte, NDLR) l’interdisant de participer à sa formation continue tout en portant un foulard constitue une restriction portant atteinte à sa liberté de religion en violation […] du Pacte », a souligné le Comité, précisant que la plaignante « a apporté des témoignages, non contestés par l’État partie » selon lesquels « d’autres stagiaires ont pu recevoir la formation tout en portant un voile islamique […] sans que cela ait posé des troubles de l’ordre public ou obstrué le bon fonctionnement du centre ».
Et au Comité de conclure : « Il y a lieu d’opérer une conciliation entre la liberté de manifester sa religion, dont bénéficie l’intéressée, et les exigences de préservation de l’ordre et du bon fonctionnement de l’établissement scolaire public concerné ».
Aller plus loin
Le président du Mouvement réformateur (MR), Georges-Louis Bouchez a réagi à la condamnation de la STIB par le tribunal du travail de Bruxelles qui avait reçu une plainte pour...
Face à la difficulté de trouver un emploi avec la tête couverte en France, Abilene Belkaid, une Française de 39 ans, a choisi de devenir chauffeur chez Uber.
Chems-eddine Mohamed Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris, s’exprime encore une fois sur la question du voile qui continue de diviser.
Amina, une jeune étudiante italienne de 21 ans d’origine marocaine, partage ses expériences en tant que musulmane et marocaine en Italie dans le cadre d’un projet de recherche...
Ces articles devraient vous intéresser :