
Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Huit fonctionnaires d’une prison à Kénitra ont écopé mardi d’une peine d’incarcération allant d’un mois à deux ans pour avoir facilité la fuite de Nini, détenu impliqué dans le trafic de drogue.
Le tribunal de première instance de la ville de Kénitra a condamné six des prévenus à des peines de six mois à deux ans d’emprisonnement pour leur implication dans l’évasion, de la prison de la ville, d’un détenu qui purgeait une peine de huit ans de réclusion.
Les principaux chefs d’accusation retenus contre eux sont la falsification, la corruption et l’aide à l’évasion. Les condamnés sont en outre interdits de travail dans la fonction publique marocaine, pendant une période de trois années.
Deux autres prévenus, qui étaient en liberté provisoire, ont été condamnés à une peine d’un mois de prison ferme assortie d’une amende de 2000 dirhams, pour corruption.
La fuite du surnommé « Nini », qui a une double nationalité marocaine et espagnole, a fait la UNE de la presse marocaine depuis le 7 décembre dernier. Il serait déjà en Espagne, selon des sources concordantes. Il était condamné en 2004 à une peine de huit ans de prison pour trafic international de drogue et tentative d’homicide volontaire.
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