Les policiers agresseurs tout en niant les insultes racistes disent avoir agi sous « la panique », alors que l’agression a été filmée et relayée sur les réseaux sociaux. Quant aux insultes racistes, un des jeunes présents dans le studio a confirmé que les agresseurs ont traité le producteur de « Sale nègre ».
Si les policiers ont révélé qu’ils ont contrôlé le producteur pour non-port de masque et à cause d’une « forte odeur de cannabis, seul 0,5 gramme a été retrouvé plus tard dans le studio.
Le policier qui a lancé le gaz lacrymogène a été mis en examen pour des « violences volontaires » sur la personne de Michel Zecler et sur les neuf jeunes qui se trouvaient dans le sous-sol du studio. Trois des policiers sont mis en examen pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP) » et « faux en écriture publique ».
Le débat sur « la sécurité globale » se poursuit suite à l’interdiction de filmer les policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Si cette mesure réjouit le personnel de la police, elle inquiète les journalistes et les citoyens qui craignent que les policiers abusent encore plus de leur autorité.