Exclu contre Ajaccio (5-0) le samedi 13 mai pour comportement violent, Achraf Hakimi pourrait écoper d’au moins deux matchs de suspension, alors que le PSG n’a plus que trois matchs à disputer en championnat. C’est la deuxième expulsion du Marocain en trois sorties, après le rouge obtenu contre Lorient (1-3) il y a quinze jours, rappelle Le Parisien. « C’est ça la France », avait déclaré Hakimi à la fin du match. Une déclaration ambigüe qui montre l’état d’esprit du latéral droit parisien sur le terrain. Un mélange de frustration et de nervosité.
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Depuis son retour du Qatar, Hakimi traverse une mauvaise passe. Blessé aux ischio-jambiers, l’arrière droit marocain a manqué plusieurs matchs et peine à retrouver son meilleur niveau. Ses performances restent bien loin des attentes du club parisien qui a déboursé 60 millions d’euros pour le recruter en 2021. En 15 matchs, le joueur de 24 ans affiche des statistiques peu reluisantes : 2 buts et 2 passes décisives.
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Pour ses proches, Hakimi se porte bien « physiquement » et son « implication » n’a pas faibli, malgré les performances collectives décevantes du PSG. Les raisons de cette baisse de forme pourraient se trouver dans les bouleversements survenus dans sa vie privée ces derniers mois. Le défenseur marocain a été mis en examen pour viol le 3 mars par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) et sa femme, l’actrice espagnole Hiba Abouk, a annoncé dans la foulée avoir engagé la procédure de divorce.
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Concernant le viol, Achraf Hakimi clame son « innocence », précise l’entourage du Marocain, assurant de sa « sérénité » et de sa confiance en la justice pour faire la lumière sur cette affaire. Sa défense soutient que les accusations « sont fausses », dénonçant « une tentative de racket ». Toujours selon ses proches, le joueur va « bien » et reste concentré sur son objectif : être champion de France avec Paris. Hakimi reconnaît toutefois qu’il n’a pas brillé cette saison avec le PSG, notamment après le Mondial au Qatar, assurant de son professionnalisme.