Le mari de Hajar Raissouni interdit de conférence à Meknès

2 mars 2020 - 22h00 - Monde - Ecrit par : I.L

Une conférence publique des jeunes avocats, organisée en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas, a été interdite par les autorités locales de la ville de Meknès.

D’après les autorités de la ville, les organisateurs de cette conférence, initiée sous le thème "Mécanismes nationaux et internationaux pour la protection des défenseurs des Droits de l’Homme", n’avaient pas reçu l’autorisation préalable.

Selon Barlamane, le principal organisateur de cette conférence, est l’étudiant chercheur soudanais, Rifaat Al Amin, époux de la journaliste Hajar Raissouni. Il pourrait être à l’origine de cette interdiction.

Face à ce refus des autorités, les 35 participants se sont rendus au siège du Barreau des avocats, situé dans l’enceinte de la Cour d’Appel pour organiser leur conférence.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Pays-Bas - Droits et Justice - Meknès - Hajar Raissouni

Aller plus loin

La surprise de Hajar Raissouni aux invités de son mariage

Hajar Raissouni et son époux Rifaat Al Amine ont, samedi 30 novembre 2019, convolé en justes noces, à Rabat. À cette occasion, la journaliste a surpris plus d’un.

Hajar Raïssouni fixée sur son sort le 30 septembre

Le Tribunal de Première instance de Rabat a décidé de mettre l’affaire "Hajar Raïssouni" en délibéré jusqu’au 30 septembre. Le flagrant délit est tout de même maintenu malgré la...

Kemi Seba indésirable au Maroc

La conférence que devait animer le panafricaniste Kemi Seba à l’université Mohamed V de Rabat a été annulée. Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, l’activiste...

La journaliste Hajar Raissouni dénonce une "manipulation politique"

Placée en détention depuis le 31 août pour un « avortement » et « relations sexuelles illégales », la journaliste d’Akhbar Al Yaoum Hajar Raissouni, a annoncé par son conseil...

Ces articles devraient vous intéresser :

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Gard : double meurtre, la perpétuité pour Mohammed Ouhaddou

La Cour d’Assises du Gard a reconnu Mohammed Ouhaddou, un maçon marocain de 38 ans coupable des meurtres de sa femme (26 ans) et de sa belle-sœur (39 ans) le 5 mai 2023 à Salles-du-Gardon près d’Alès dans le Gard.

Achraf Hakimi sort du silence et se défend

Achraf Hakimi s’est exprimé sur l’affaire de viol présumé dont il est accusé. Le latéral droit marocain du Paris Saint-Germain (PSG) continue de nier les faits survenus en février 2023.

Un entrepreneur fait condamner la ville de Tanger

Le tribunal administratif de la ville de Tanger a donné raison à une société chargée de travaux routiers, qui a poursuivi le Conseil préfectoral de Tanger-Assilah présidé par le dirigeant du Parti authenticité et modernité, Mohamed El Hamidi en...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.