« Je pense là-dessus qu’il faut être très clair sur nos principes : la laïcité, protection de la liberté de croire ou de ne pas croire, neutralité du service public, pas de prosélytisme… Et en même temps, il faut être à la fois très déterminé et aussi sans esprit de polémique sur la manière dont ces principes clairs se mettent en œuvre », a déclaré mercredi sur France Info Amélie Oudéa-Castéra, qui répondait à la question de savoir si elle était favorable à cette mesure de la FFF.
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La ministre des Sports fait observer que « dans le football, en France, ça s’est plutôt pas mal passé jusqu’à présent parce que, de manière assez pragmatique, des joueurs de confession musulmane ont pu rompre le jeûne en utilisant des temps de pause, en utilisant les mi-temps. Il y a des solutions pragmatiques qui peuvent être prises ».
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Selon elle, il n’est pas nécessaire de prévoir une pause « spécialement aménagée » pour les joueurs qui pratiquent le jeûne parce que « le cadre actuel de la pratique du football permet de manière pragmatique à chacun de vivre sa religion et c’est ça qui est important ». Amélie Oudéa-Castéra appelle plutôt à « faire confiance aux acteurs pour trouver les meilleures solutions » afin de gérer au mieux cette période de jeûne dans le football.