« Même si passer par l’Algérie aurait constitué un gain de temps pour un total de 26 vols de RAM, cette dernière paraît avoir préféré dans plusieurs cas opérer un certain nombre de détours. Et ce en raison notamment d’une redevance aérienne algérienne jugée trop élevée », commente Jeune Afrique, faisant remarquer que la décision algérienne n’impacte véritablement pas la compagnie aérienne. Selon un spécialiste de l’aérien, « bon connaisseur » de la compagnie aérienne nationale, en survolant l’Espagne, Royal Air Maroc (RAM) pouvait même réaliser des économies d’échelle, en raison du nombre plus élevé de liaisons passant par le ciel espagnol.
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Au lendemain de la décision algérienne, RAM a annoncé le réaménagement de 15 vols hebdomadaires en direction de la Tunisie, la Turquie et l’Égypte. Seuls ces vols empruntent l’espace algérien. Le magazine panafricain explique que les détours subis impactent très peu la durée des vols affectés. Par conséquent, l’augmentation des coûts est minime. À titre d’exemple : en volant à 850 km/heure en moyenne, pour un Casablanca-Istanbul, il faut compter environ 40 minutes de plus, 30 minutes pour un Marrakech-Tunis et 11 minutes pour un Casablanca-Abidjan, une différence moins importante pour un Marrakech-Le Caire.