« La France appelle aujourd’hui à tout faire pour éviter l’escalade et à revenir au plus vite à une solution politique », a déclaré à l’AFP, le ministère français des Affaires étrangères. « Ces événements, a-t-il fait remarquer, démontrent l’importance d’une relance rapide du processus politique ». Selon lui, ce processus passe notamment par la nomination dans les meilleurs délais d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies.
Vendredi, le Maroc a déployé des éléments des Forces armées royales (FAR) dans la zone tampon de Guerguerat pour sécuriser le flux des biens et des personnes. Une intervention militaire qui fait suite aux agissements à répétition du Polisario dans la région. Dans une déclaration à l’AFP, Mohamed Salem Ould Salek, « chef de la diplomatie de République » proclamée par le Polisario informait que la guerre avait commencé et que le Maroc avait liquidé le cessez-le-feu de 1991. Face aux frappes des FAR, les miliciens du Front ont pris la fuite.
Quelques jours plus tôt, le roi Mohammed VI avait prévenu à travers des échanges de messages l’ONU, la France, les États-Unis, la Mauritanie, et d’autres parties prenantes dans le dossier de cette opération militaire.