Un exercice militaire baptisé Al-Hazm 2021 (« Résolution » 2021) a eu lieu dimanche et lundi à Tindouf sous la supervision du général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP). Il s’agit d’un exercice tactique à tirs réels de missiles, dont la dernière version du missile antichar russe Kornet.
Ces exercices « s’inscrivent dans le cadre de l’évaluation de la première phase du programme de préparation au combat au titre de l’année 2020-2021 », indique un communiqué du ministère de la Défense. Ils ont « pour objectif de développer l’expérience au combat », a déclaré le général Chanegriha.
Il a souligné que l’Algérie « mérite que son armée soit constamment à la hauteur des enjeux auxquels elle fait face aujourd’hui, et qu’elle demeure éternellement libre, souveraine et tenace face aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui ».
Est-ce un exercice militaire qui donne lieu à un avertissement quand on sait que l’Algérie s’est sentie menacée suite aux derniers échanges de tirs entre le Maroc et le Polisario, son protégé ? La question reste entière.