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Marocanité du Sahara : l’administration Biden officialise
L’administration Biden a publié le texte de la déclaration tripartite signée le 22 décembre entre le Maroc, les États-Unis et Israël sur le site du département d’État....
Il s’est voulu ferme et objectif. L’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo, a vertement remis en cause la position adoptée actuellement par les dirigeants espagnols concernant la question du Sahara. Invité mardi soir sur une radio espagnole, il a indiqué que son successeur fait fausse route et doit revoir sa copie.
« L’Espagne doit reconsidérer sa position sur le Sahara dans le nouveau contexte géopolitique, après la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud », a déclaré sur l’émission Atalayar de Capital Radio, l’ex-patron de la diplomatie espagnole.
Pour l’ancien ministre, le gouvernement espagnol a tourné le dos à l’évolution du contexte international suite à la décision américaine, soulignant que Rabat et Washington entretiennent une relation très spéciale parce que le royaume a été le premier pays à reconnaître les États-Unis.
« Lorsque le monde était divisé en deux, le grand allié des États-Unis était le Maroc », a-t-il rappelé avant de réitérer son ardent souhait de voir le gouvernement Sanchez s’adapter au nouveau contexte. « La conjoncture géopolitique internationale a changé et le gouvernement de Pedro Sanchez n’arrive pas à tirer les leçons de ces mutations », a regretté celui qui a conduit la diplomatie espagnole entre 2011 et 2016.
Se souvenant du rapt de deux coopérants espagnols et une Italienne dans une « attaque terroriste » dans les camps de Tindouf pendant qu’il était aux affaires, José Manuel Garcia-Margallo relève les risques de la création d’un pseudo-État dans la région.
Selon l’ancien ministre, les dirigeants actuels se doivent d’être réalistes. En effet, explique Margallo, le Maroc a retrouvé sa place au sein de l’Union africaine, plusieurs pays arabes et africains ont ouvert des consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune, et d’autres envisagent de le faire.
« Quand les circonstances changent, on doit changer. Nous devons nous adapter au nouveau contexte. C’est un problème que nous devons résoudre », a-t-il conclu.
Aller plus loin
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