Des manifestations pour dénoncer le scandale sexuel à l’université de Tétouan (vidéo)

4 mai 2017 - 15h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Comme prévu, plusieurs dizaines d’étudiants ont observé un sit-in devant l’université Abdelmalek Essaadi à Tétouan pour protester contre le scandale sexuel qui touche leur université.

Les étudiants ont non seulement dénoncé les pratiques d’un professeur qui monnayait des bonnes notes contre des relations sexuelles mais ils ont tenu aussi à désapprouver les révélations qui ont été faites sur Facebook par l’ex-étudiante, rapporte Alyaoum24.

Mardi, un conseil disciplinaire s’est déroulé au sein de l’Université où le professeur incriminé a été sommé de s’expliquer sur ce scandale. On ignore pour l’instant sa défense mais une sanction exemplaire qui irait jusqu’à l’exclusion définitive devrait être prononcée.

La justice s’intéresse également à cette affaire. Le procureur général auprès de la Cour d’appel de Tétouan a décidé d’ouvrir une enquête.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Manifestation - Droits et Justice - Tétouan

Aller plus loin

Maroc : le professeur ayant donné des bonnes notes contre des relations sexuelles arrêté

Le professeur de l’université de Tétouan accusé d’avoir donné des bonnes notes contre des relations sexuelles, vient d’être arrêté par la police.

On en sait un peu plus sur le scandale sexuel de l’université de Tétouan

L’affaire a éclaté cette semaine et met en scène des étudiantes et au moins un professeur qui proposait des bonnes notes à l’examen contre des relations sexuelles.

Tétouan : des professeurs auraient proposé des bonnes notes contre de relations sexuelles

C’est un scandale dont n’arrivera sans doute pas à se défaire l’université Abdelmalek Essaadi à Tétouan où des bonnes notes octroyées par des professeurs auraient été échangées...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.