Cette information, relayée par l’agence de presse espagnole EFE est bien loin de la réalité, selon la directrice provinciale du ministère de l’Éducation et de la Formation professionnelle de Sebta MEFP. Dans une déclaration à CeutaTv, Yolanda Rodríguez, a indiqué qu’un plan était actuellement en cours d’élaboration pour faciliter la « scolarisation » de ces mineurs. Ce plan reposera sur une immersion linguistique et des classes séparées du reste des élèves.
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Mais elle avoue que le plan est « compliqué » à cause de la « volatilité » des chiffres. « Il est possible qu’à la rentrée, certains restent dans la ville mais que d’autres rentrent au Maroc. Nous ne sommes pas face à un groupe figé », a-t-elle soutenu.
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Mais les barrières linguistiques peuvent pousser le MEFP à opter pour le rapatriement. « Il y a des enfants d’âges différents qui ne parlent pas la langue et les intégrer dans une classe serait plus frustrant qu’autre chose pour ces jeunes. De plus, la plupart des jeunes ont plus de 16 ans, un âge où l’éducation n’est plus obligatoire. À ce stade, chaque cas devra être étudié », a déclaré Yolanda Rodríguez.