Pays-Bas : un Marocain à la tête du district de police du Flevoland
Depuis le 1ᵉʳ novembre dernier, Ben Nassir Bouayad, un Marocain d’Amsterdam, est officiellement le nouveau chef du district de police de Flevoland.
Selma Omari
Première grande star d’origine marocaine des réseaux sociaux aux Pays-Bas, Selma Omari a plus d’un demi-million d’abonnés sur Instagram et 125 000 sur YouTube, elle confie dans un documentaire qui lui est consacré, son combat contre les critiques venant souvent de la communauté marocaine basée aux Pays-Bas.
« Omari : No bullshit », c’est le titre du documentaire dans lequel Selma Omari se laisse découvrir avec ses peurs, ses craintes, sa colère également. À 27 ans, celle qui en plus de sa forte présence sur les réseaux sociaux, a décidé de faire de la musique, cherche toujours comment évacuer les critiques dont elle fait l’objet, surtout venant de la part de ses compatriotes.
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Convaincue que sa participation au documentaire du réalisateur Wouter Vogel, va générer encore plus de critiques, elle a dans un premier temps décliné l’offre. Mais elle a reconsidéré les choses et a saisi l’opportunité. « En fait, un documentaire sur vous-même n’est que pour les légendes. J’ai accepté parce que j’y voyais une opportunité de me montrer sous un autre angle ». Et ça a bien marché. Le documentaire « Omari : No bullshit ! » raconte l’histoire d’une fille qui a été élevée avec son frère et sa sœur, par une mère célibataire d’origine marocaine dans le quartier de Crooswijk à Rotterdam et qui a été harcelée toute son enfance à cause de ses origines marocaines, relate ad.nl
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Selma Omari n’a pas pu s’empêcher de pleurer quand elle a vu le documentaire pour la première fois. « C’était comme un miroir dans lequel je regardais, un miroir qui m’a fait réaliser que je devais commencer à travailler sur moi-même ». Dans certaines scènes, elle se reconnait à peine. « J’ai remarqué que j’avais vraiment beaucoup de colère en moi. Je sais que la colère est mon carburant, mais le documentaire m’a fait prendre conscience que je pouvais aussi gérer cette colère différemment ».
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La jeune influenceuse reste très sensible aux réalités des femmes issues de l’immigration qui « s’attaquent et se rabaissent. C’est la seule colère que j’ai contre les gens de ma communauté qui, au lieu d’applaudir quelqu’un qui réussit, tentent de le rabaisser ou de le dévaloriser. La réussite de l’autre devrait faire plaisir normalement ».
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Selma trouve dans les médias sociaux et la musique, un moyen plus qu’un but. « C’est ce que ça a toujours été pour moi. J’ai un autre but : avoir des enfants, bien les élever, être entreprenante et disparaître. J’espère pouvoir laisser ma marque et passer le relais à quelqu’un d’autre. Ce faisant, j’espère que j’aurais été une source d’inspiration pour beaucoup, notamment quand il s’agit de faire ce que l’ont dit et de défendre les causes auxquelles on croit », conclut Selma Omari.
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