Accusée de maltraiter Soulaimane Raissouni, la DGAPR se défend
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Après 122 jours, le journaliste marocain Soulaimane Raissouni a mis fin à la grève de la faim qu’il avait entamée pour dénoncer son procès qu’il qualifie de politique et d’arbitraire. Le journaliste a été condamné à cinq ans de prison, en juillet dernier pour « agression sexuelle » à la suite d’une plainte déposée par un militant LGBT. Des faits qu’il conteste, assurant qu’il est poursuivi « à cause de ses opinions ».
La nouvelle a été rendue publique par l’avocat du journaliste lundi dernier.« Il nous a informés aujourd’hui qu’il avait arrêté samedi sa grève de la faim après son hospitalisation, en réponse aux appels de ses soutiens à l’échelle nationale et internationale », a déclaré à l’AFP Me Mohamed Messaoudi. Selon ses propos, le médecin de la prison « l’a informé que sa santé est en danger et qu’il n’avait que deux choix : arrêter la grève de la faim ou mourir ».
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Il y a quelques jours, le journaliste âgé de 49 ans, a réclamé d’être hospitalisé pour cesser sa grève de la faim. Dans un communiqué en réaction à cette demande, l’administration pénitentiaire a assuré qu’il « refusait de se rendre à l’hôpital ».
Accusé de faire du chantage avec la grève de la faim, Soulaimane Raissouni a toujours prétendu le contraire. « Je n’ai jamais cherché à faire du chantage à qui que ce soit pour me libérer. Je ne réclamais qu’un procès équitable qui allait inévitablement m’innocenter », a confié lundi, le journaliste à sa défense.
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Alors que plusieurs ONG nationales et internationales, ainsi que des personnalités et partis politiques marocains appelaient à sa libération, les autorités marocaines, elles, se disent respectueuses de l’indépendance de la justice et la conformité des procédures.
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