
Des MRE victimes d’une escroquerie immobilière
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L’affaire de plainte déposée par un citoyen juif, qui accuse des élus actuels et anciens, un promoteur immobilier et un agent d’autorité révoqué d’avoir spolié son bien immobilier situé dans la région de Gzenaya se poursuit devant la Cour d’appel de Tanger.
Mardi, une audience s’est tenue en l’absence du plaignant. Deux adjoints au président de la commune de Gzenaya, un promoteur immobilier, des courtiers, ainsi que des propriétaires actuels et anciens du bien immobilier objet du litige étaient présents à l’audience. Lors de cette audience, l’avocat du plaignant, inscrit au barreau de Tétouan, a été entendu, de même qu’un ingénieur topographe à qui le procureur général a posé des questions précises concernant sa connaissance de l’emplacement exact du bien litigieux. Le parquet a décidé de renvoyer de nouveau le dossier à la Brigade nationale, en vue d’auditionner de nouveaux suspects et d’approfondir l’enquête avec d’autres personnes dont les noms avaient déjà été mentionnés dans l’enquête, afin de constituer une image plus claire avant de prendre une décision concernant les poursuites judiciaires.
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Plus de 20 individus, dont deux adjoints au président de la commune de Gzenaya, un ancien adjoint révoqué par le ministère de l’Intérieur lors du précédent mandat, sont impliqués dans ce dossier, en plus d’un promoteur immobilier influent dans la région, ainsi que plusieurs propriétaires actuels et anciens des terrains. Ils sont tous accusés de falsification de documents fonciers de morcellement illégal du terrain, de construction sans fondement légal et d’obtention de permis de raccordement à l’eau et à l’électricité délivrés par la commune.
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Lors de son audition par la police, le plaignant juif a révélé qu’il ignorait l’emplacement exact de son terrain jusqu’à ce qu’un courtier connu dans la région pour ses activités de vente et d’achat de terrains le lui indique. Selon des sources proches du dossier, le titre de propriété sur lequel s’appuie le plaignant contient une demande d’immatriculation foncière au centre-ville de Tanger. Le terrain objet du litige se situe à Gzenaya.
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Après avoir eu connaissance que les accusés présumés disposent de titres de propriété datant de 1936, le parquet a ordonné une expertise technique sur les documents présentés par le plaignant et à revoir l’ensemble des actes d’achat des terrains en possession des propriétaires actuels.
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