
Le Maroc s’apprêterait à lancer un appel d’offres pour la construction d’un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL) au port de Nador West Med.
L’Agence spéciale TangerMed a annoncé, mercredi dernier, le démarrage officiel de l’activité d’import-export des conteneurs. Cette étape marque un nouveau virage pour le port de TangerMed, depuis la mise en service partielle, par APM Terminal Tangiers (filiale de Maersk), du premier quai à conteneurs, en juillet 2007. « La compétitivité du site dans la région prend un nouveau tournant », souligne Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence spéciale TangerMed.
De fait, le passage de l’activité de transbordement à l’import-export positionne désormais la plateforme portuaire « comme la plus importante route maritime au niveau international à l’horizon 2015 ». A cette date, le complexe de TangerMed (I et II) offrira une capacité de 8 millions de conteneurs, 7 millions de passagers, 700.000 camions et 10 millions de tonnes d’hydrocarbures.
Pour accompagner le passage à l’import-export, TMSA a mis en place une interface d’information, TMIS (TangerMed information système), qui a pour mission de gérer avec « efficacité et célérité » les escales des navires, les opérations de transbordement et les procédures d’import-export.
La mise en place de TMIS a été menée également avec le partenariat de nombreuses administrations, notamment la douane. Pour assurer son succès, des sessions de formation sont au programme. Ce dernier englobe aussi diverses passerelles informatiques assurant les liaisons entre les différents services, police, douane, capitainerie maritime, et avec les systèmes d’information des opérateurs portuaires. L’installation de TMIS représente un investissement de 60 millions de DH. A noter que 20 millions de DH supplémentaires seront encore dépensés sur les trois prochaines années.
Autre nouveauté, la mise en place d’une porte d’accès au port regroupant tous les intervenants : douane, autorité portuaire, police, contrôles sanitaires, etc. Ce sas disposera ainsi de deux scanners mobiles ainsi que de locaux dédiés pour les « visites », inspection manuelle de la marchandise en langage douanier.
Enfin, en septembre 2008, la mise en service d’un centre d’activité provisoire de 1.400 m2 est annoncée. Au menu, 70 bureaux pour répondre aux opérateurs voulant une présence permanente en attendant la fin des travaux du Centre tertiaire intermodal qui sera inauguré en 2010.
Source : L’Economiste - Ali Abjiou
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