Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.
Bouchra Bagour, franco-marocaine de 35 ans, poursuivie pour apologie du crime en France, parce qu’elle avait habillé son fils de 3 ans d’un tee-shirt portant l’inscription : "Je suis une bombe", a été condamnée vendredi à deux mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 2 000 euros, par la cour d’appel de Nîmes.
Zeyad Bagour, 29 ans, oncle de l’enfant a été condamné lui, à 4 mois de prison avec sursis et à 4000 euros d’amende, pour avoir offert le T-shirt à son neveu.
L’affaire remonte au 25 septembre 2012, quand Bouchra Bagour avait envoyé son fils à l’école à Sorgues (Vaucluse), habillé du t-shirt, dont l’inscription "Je suis une bombe. Jihad, né le 11 septembre", avait choqué le corps enseignant, qui accuse la maman d’avoir utilisé l’enfant pour faire l’apologie du crime.
La mère de famille et son frère avaient été placés en détention provisoire, avant d’être acquittés mercredi 10 avril par le tribunal correctionnel d’Avignon. Le juge avait estimé que l’apologie du crime n’était pas avérée.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Gaële Guenoum, l’avocate des deux franco-marocains, envisagerait un pourvoi en cassation. Elle estime qu’il "serait intéressant d’avoir l’appréciation de la cour suprême".
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