A 14 ans, la "Terreur de Limoges" renvoyé au Maroc pour rééducation

6 mars 2014 - 13h29 - France - Ecrit par : Bladi.net

L’envoi d’un adolescent de 14 ans au Maroc pour un stage de "rupture", fait l’objet d’une forte polémique en France. La justice ne sait plus que faire de ce garçon surnommé "la terreur de Limoges", et qui a à son actif au moins une vingtaine de vols et d’agressions.

D’après la station radio RTL, la justice française a décidé d’envoyer l’adolescent pour un "stage de rupture" censé le ramener sur le droit chemin. Surnommé la terreur de Limoges, le jeune garçon a déjà un gros passif derrière lui, dont le dernier remonte à quelques jours seulement. Il a été arrêté samedi dernier suite à une nouvelle agression.

En 2 ans seulement, il aurait perpétré une vingtaine de délits et plusieurs évasions de centres éducatifs fermés ou de tribunaux. Le vol la semaine dernière, faisait suite à son évasion d’un centre éducatif fermé, une sorte de prison pour les jeunes caïds.

Le renvoi du jeune garçon au Maroc semble être la dernière solution trouvée par la justice. Et cette décision ne réjouit pas du tout la police, qui considère que le jeune homme, dont l’origine n’a pas été donnée, va prendre des vacances au soleil - marocain - aux frais du contribuable français.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Prison

Aller plus loin

Belgique : des stages de rupture au Maroc pour des « délinquants »

Chaque année, les autorités belges dépensent environ 850.000 euros pour les « voyages de rupture » au profit de jeunes délinquants pour leur permettre de « se reconstruire à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Litige en copropriété au Maroc : la justice donne raison au résident

La justice marocaine a débouté un syndic de propriétaires qui demandait d’enjoindre un résident à s’acquitter de la somme de 5 700 dirhams correspondant aux cotisations mensuelles.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.