Nouvelles réactions aux tracts de la haine à Tanger
La Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a condamné les tracts haineux et moralisateurs postés sur les façades de commerce ou sur des...
Les services de sécurité de Tanger ont ouvert une enquête après que des tracts haineux et moralisateurs ont envahi la ville, suscitant l’indignation des habitants. Les auteurs seront bientôt identifiés et interpellés.
Des tracts contenant des messages de haine ou critiquant les parents qui laissent « leurs femmes ou enfants porter des pantalons serrés dans la rue » ont été postés sur des façades de commerce ou sur des poteaux électriques à Tanger dans la journée de dimanche. De quoi provoquer une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Les habitants de la ville ont appelé les autorités locales et les responsables de la sécurité à ouvrir une enquête urgente.
Alors que l’indignation montait contre ces tracts haineux, un individu a mis en ligne une vidéo depuis l’Espagne pour affirmer que le message « est en relation avec l’islam et n’a rien à voir avec le terrorisme ». Aussi, a-t-il soutenu que ce qui a été écrit est « juste ».
L’appel des habitants a été entendu. Les services de sécurité de Tanger ont ouvert une enquête judiciaire, afin de déterminer les circonstances de l’apparition de tracts et d’affiches et d’identifier les auteurs. Les enquêteurs vont effectuer une descente sur les lieux où il y a des caméras de surveillance, indique-t-on.
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