Hamburger, chawarma, panini… et maintenant des pâtes italiennes. L’offre fast-food s’étoffe avec une nouvelle enseigne Solo Pasta. Son propriétaire, Mehdi Hsissen, jeune restaurateur casablancais est aussi l’initiateur des concepts Kiotori et le Cha Cha.
Le premier est japonais et compte 4 points de vente à Casablanca, Rabat et Marrakech, le second est espagnol. Hsissen continue sur sa lancée de restauration thématique par pays. Le premier restaurant de Solo Pasta a été inauguré officiellement la semaine dernière dans la métropole. 9 autres devront suivre courant 2007. Deux sont en cours d’aménagement sur les boulevards Abdelmoumen et Moulay Youssef à Casablanca, trois à Rabat dont deux au centre ville et un sur l’Agdal, et trois autres sur les villes de Meknès, Marrakech et Oujda. Des espaces qui varient entre 40 et 200 m2. Le tout pour un investissement de 20 millions de DH. La chaîne table sur un chiffre d’affaires mensuel de 2,5 millions de DH et emploiera à terme 150 personnes.
La chaîne 100% marocaine intéresse déjà à l’étranger. Trois restaurants seront ouverts en juillet à Madrid en franchise. Le futur franchiseur ne compte pas s’arrêter là. Il a aussi des visées en Tunisie, où il était en voyage de prospection le week-end dernier.
L’enseigne offre deux formules : mixte et express. La première est, comme son nom l’indique, un mixe entre le restaurant et le snack. En sus des pâtes, un bar à salade « avec des recettes diététiques spécialement conçues par un nutritionniste », affirme Hsissen. Des viandes ou pizzas agrémenteront la carte. La formule express est dédiée à la restauration rapide et propose une carte avec 6 variétés de pâtes courtes et 10 sauces.
Un service à emporter ou en livraison à domicile est aussi prévu. Les pâtes sont alors disposées dans des emballages en polystyrène alimentaire et isothermes utilisables en micro-onde. Sur place, elles sont cuites devant le client en moins d’une minute. Un laboratoire central à Casablanca, où sont élaborées les pâtes et les sauces, fournit tous les points de ventes. Une fabrication standardisée, livrée sous vide et prête à l’emploi.
L’Economiste - A.B.
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