L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.
Une jeune fille de 18 ans est décédée vendredi soir des suites de ses blessures après avoir été brûlée vive dans une cité de la banlieue parisienne, a-t-on appris de source policière.
"Cette jeune fille âgée de 18 ans a été brûlée vive à 80%, elle n’a pas survécu à ses blessures", a déclaré sur France 2 Nicolas Couteau, porte-parole de FO police.
"Nous ne savons pas combien de gens étaient présents sur les lieux. Ce qui est dramatique, et ce qui est insupportable et intolérable, c’est que ,lorsque les policiers sont arrivés pour lui porter secours, ils n’ont pas pu lui porter secours", a-t-il précisé.
Selon les enquêteurs, la victime, retrouvée dans un local à poubelles d’une cité de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été la cible d’une canette remplie d’alcool. Evacuée vendredi en début de soirée par les pompiers, la jeune fille a été transférée au service des grands brûlés de l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), où elle est décédée.
La victime était d’origine maghrébine et habitait le quartier.
L’auteur présumé du meurtre a été identifié et est actuellement en fuite. Mais les responsabilités pourraient être multiples.
Une information judiciaire pour "homicide volontaire avec acte de barbarie" devait être ouverte dans la journée de samedi.
Des échauffourées opposant des jeunes aux forces de police, dont des CRS arrivés en renfort, ont eu lieu juste après la découverte de la jeune fille, dans la cité qualifiée de "sensible".
Deux jeunes, dont un mineur, ont été placés en garde à vue. On ne sait pas s’ils ont été impliqués dans l’immolation de la jeune fille. Ils devaient tous deux être déférés au parquet dans la journée de samedi.
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