Les vacances des Marocains gâchées
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La cherté des denrées alimentaires dans certaines zones touristiques côtières dépassent ceux des régions européennes et les offres touristiques trop chères poussent la plupart des Marocains à envisager de passer leurs vacances dans des pays étrangers comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
Un été qui rime avec la cherté de la vie. De nombreux Marocains ont déposé des plaintes auprès de l’Association de protection des consommateurs pour dénoncer la flambée des prix des denrées alimentaires et des différents services dans les villes touristiques, en particulier les villes côtières depuis le début des vacances estivales. Il ressort des témoignages circulant sur les réseaux sociaux que les prix des denrées alimentaires dans certaines zones touristiques côtières dépassent ceux de certains pays européens. « Cela représente de l’avidité exercée envers le consommateur marocain », dénoncent des internautes marocains.
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« Le problème de la cherté existe au Maroc depuis longtemps, mais dans les villes touristiques côtières, il y a une augmentation par rapport aux autres villes. […] bien que les prix soient soumis à la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, le commerçant doit les afficher aux consommateurs, et il est du droit du citoyen marocain de déposer une plainte contre le propriétaire du magasin auprès des autorités compétentes si ce dernier ne le fait pas », a déclaré à Alayam24 Hassan Chotibi, président de l’Association « Tamsna » pour la protection des consommateurs, faisant savoir que son association a reçu plusieurs plaintes de citoyens marocains concernant la cherté dans les villes côtières touristiques. « Tous ces facteurs ne contribuent pas à encourager le tourisme interne au Maroc, car cette avidité et cette cherté ne créent pas un environnement propice à attirer les touristes nationaux et étrangers, ce qui pousse la plupart des Marocains à envisager de passer leurs vacances dans des pays étrangers comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal », a-t-il expliqué.
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Selon Chotibi, une surveillance stricte doit être imposée à toutes les parties fournissant des services aux citoyens marocains et aussi aux touristes étrangers, afin de mettre fin à cette situation. « Le problème réside dans la surveillance, car si les autorités compétentes lançaient des campagnes contre les magasins, les restaurants et aussi les cafés pour afficher les prix, le nombre de plaintes, qui a considérablement augmenté depuis le début des vacances d’été, diminuerait », a-t-il ajouté. Il préconise également sur la mise en place d’une série de moyens, « dont le plus important est la mise à disposition d’infrastructures développées en ce qui concerne les hôtels, les restaurants, les cafés et les routes ».
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